MÉDITER LE ROSAIRE

“ Je suis la servante du Seigneur. ” Le salut qu’aucun don humain ne pouvait acheter, c’est toi, Marie, qui nous l’a valu. Tu as cru a la parole de Gabriel ; là où Eve fut méfiante, tu fus confiante, ton oblation anéantit sa captation. Rends-nous la confiance dans le Père, ô Marie, fais-de nous ses petits.

Jésus s’abaisse pour recevoir le baptême de Jean-Baptiste ; le Maître s’efface devant le disciple, le Verbe devant son préfixe le Messie devant son Précurseur. Sainte Vierge, aide-nous à accepter que Jésus nous sauve dans nos plus menues infirmités.

“ Mon âme est triste à en mourir. ” Comment puis-je rester insensible à un tel aveu du Sauveur ? Seigneur, ce Sang que tu me livres à la messe, c’est le fiel de mon âme que tu as bu jusqu’à la lie de mon mépris. Je te vois agonir et ne voudrais pas souffrir ? Kyrie Eleison.

“Marie.” Le Seigneur se révèle sous des atours inattendus après la longue nuit de sa mort, mais quel mot conserve-t-il sur ses lèvres, sinon notre prénom, qu’il a ruminé dans toute sa Passion, épelé très doucement, murmuré très suavement ? Que je réponde du même élan muet d’amour, le sien : Jésus.

Dieu, par amour, a donné gratuitement à Marie la grâce immense de devenir sa mère. De même Dieu, par amour et gratuitement, nous a donné de recevoir en nous l’Esprit Saint au baptême. Prions pour savoir accueillir ce don avec reconnaissance et fidélité.

En descendant dans le Jourdain, Jésus, qui n’avait aucun besoin de ce baptême, ouvre humblement pour nous la voie qui nous libère de l’esclavage du péché. Prions pour avoir la même humilité, afin que Jésus fasse fructifier en nous notre propre baptême.

Comme il en a coûté au Christ d’accepter de payer le prix de notre rédemption ! Prions pour trouver à notre tour la force d’accomplir la volonté du Père par amour pour Dieu et pour notre prochain, même lorsqu’elle nous paraît bien exigeante.

Au matin de Pâques, le Christ surgit du tombeau, vainqueur de la mort. Prions pour recevoir par une foi aimante le don que le Christ nous fait de la vie éternelle.

Par le “oui” de Marie à l’ange, Dieu s’incarne en notre humanité pour prendre nos péchés et nous faire partager sa Vie

Jésus prend sur lui le péché du monde. C’est alors qu’il est révélé comme le Fils, par qui le Père donne sa joie au monde.

L’immense douleur de Jésus est de voir les âmes qui le refusent et se perdent. Prions pour les agonisants, qu’à la prière de Marie ils accueillent le Salut de Dieu.

Par nous-mêmes, nous sommes impuissants, notre vie passe comme un souffle. Par le Christ, nous pouvons vivre un bonheur total et éternel avec Dieu.

Dans l’art pictural, la Vierge de l’Annonciation est souvent représentée avec les Écritures posées sur les genoux, comme si l’ange la visitait en pleine lectio divina. Vierge sainte, apprends-nous à scruter la Parole comme tu le faisais, pour toujours mieux nous disposer à recevoir Dieu.

Au Jourdain, la voix du Père céleste et la colombe de l’Esprit manifestent la gloire dont est béni le Fils Bien-Aimé. Prions Marie que soient ravivées en nous les grâces du baptême qui nous a uni à la Trinité sainte.

Au jardin des oliviers, Jésus se prépare à marcher vers sa Passion : Père, non pas comme je veux, mais comme tu veux. Vierge Marie, nous te confions toutes les personnes qui endurent les angoisses et la peur de la mort.

Au petit matin, le Christ apparaît à Marie-Madeleine qui croit un instant qu’Il est le jardinier. Sa confusion est une vision : elle jette la lumière sur ce mystère du Christ nouvel Adam, ouvrant les portes du Jardin céleste. Vierge Marie, fais grandir en nous la foi en ce mystère inépuisable de la Résurrection.

« Oui ». Le Fils de Dieu devient le fils de Marie, le temps des hommes touche l’éternité. Sublime consentement que ce « oui » par lequel le Verbe prend chair dans le sein de l’Immaculée. Le Tout-Puissant rencontre la tout humble, la Vierge salue l’ange : « Fiat ».

Assoupis, les pécheurs n’ont pas eu la force de veiller pour leur maître : livré aux angoisses de la nuit, Jésus consent à la volonté du Père.

Marie-Madeleine est restée près du tombeau. Elle pleure le vide que ton absence a créé. « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Avec l’accent des jours d’autrefois, tu l’appelles : « Marie ! ». « J’ai trouvé celui que mon cœur aime, je ne le lâcherai pas ».

« Changez vos cœurs » crie Jean de toutes ses forces aux pénitents qu’il baptise dans l’eau. Avec lui, désirons changer de vie, avant que Celui qui vienne ne donne le feu de la grâce pour pratiquer la justice.

Méditant la parole de Dieu, Marie fut surprise quand il lui fut annoncé qu’ « elle porterait le Verbe en son sein ». Doublement surprise car elle porta le Verbe spirituellement en son cœur, mais également dans sa chair en le concevant. A ton exemple, Marie, guide-nous pour accueillir le Christ en notre cœur.

Par le baptême, Tu plongeas dans les profondeurs de notre humanité. Guide-nous Seigneur, pour que nous te ressemblions de plus en plus.

Pressé par le poids de toutes nos fautes, Tu as sué du sang devant la coupe de souffrance qui t’était tendue. Tu as demandé à en être épargné. Pourtant en communion d’Amour avec le Père, Tu t’es soumis à sa volonté de miséricorde. Fais-nous préférer, Seigneur, la volonté d’Amour du Père à la nôtre.

« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » Cette question nous pouvons nous la poser en notre cœur. Accorde-nous, Seigneur, d’avoir foi en Ta Présence.

Dieu laisse une jeune femme prendre la décision la plus importante de l’histoire de l’humanité, la venue de Dieu dans la chair pour la rédemption de tous les hommes. Ainsi apparaît clairement la participation de l’humanité voulue par Dieu à l’histoire du salut.

Jésus n’a nul besoin de faire pénitence. En recevant le baptême des mains de Jean, il sanctifie le baptême. Lorsque Jésus entre dans l’eau, la Trinité déchire les cieux pour venir habiter en Lui. Depuis ce moment, c’est exactement ce que produit en chacun de nous le baptême.

L’Homme sans péché se trouve accablé, effrayé, tourmenté, au point de dire : « Mon âme est triste à en mourir. » Il ne cède pourtant pas au désespoir mais choisit une mort exigeante, douloureuse et pleine d’espérance, totalement abandonné à la volonté de son Père.

Vaincre la mort signifie pour nous ne pas mourir, or le Christ a vaincu la mort en passant par celle-ci, nous montrant que la mort est une condition d’entrée dans la Vie. Dans le Christ, la mort est un passage pour entrer dans la Vie.

Le règne du péché et de la mort est anéanti par le Christ ressuscité. Tous les âges contemplent la Lumière jaillie du tombeau, espérance des justes et rédemption des pécheurs. Le sommeil de la nuit jamais ne prévaudra sur l’allégresse du matin de la Résurrection.

Portant en elle la supplique des peuples attendant le Sauveur, Marie consent à demeurer sous l’ombre du Très-Haut pour que le Christ advienne. La visitant, le Seigneur a pris chair au fond de son abaissement salutaire.

L’eau passagère qui a recouvert le Fils de Dieu est devenue la source qui restaure tout homme dans l’Esprit. Le Christ a permis dans sa miséricorde que l’homme soit affranchi de l’esclavage du péché par l’eau du baptême. Voici l’engendrement des Fils de la Lumière.

Le Christ agonisant s’abîme dans la prière parce qu’il sait les ténèbres proches. Au seuil de sa Passion, il pleure les péchés des hommes qui le livreront à la mort, et choisit librement son martyre, en consentant à donner Sa vie pour eux.

Quelle joie pour les disciples lorsque Jésus leur apparut, victorieux de la mort elle-même ! Prions pour que la joie de la Résurrection –qui est l’événement qui fonde notre foi et doit fonder notre vie- demeure chaque jour en nous.

Marie, confiante en Dieu, a simplement dit « oui », et Dieu s’est incarné en son sein pour notre salut. Prions pour que, comme elle, nous sachions consentir aux demandes du Seigneur, même lorsque nous n’y comprenons pas tout.

À Jean qui s’étonne de voir Jésus venir à lui pour être baptisé, Jésus répond « Laisse faire ». Prions pour que nous aussi nous laissions Dieu agir dans notre vie, afin que la grâce reçue à notre Baptême en illumine tous les aspects.

À Gethsémani, nos péchés accablent Jésus d’angoisse.
Pourtant, il nous demande de veiller avec lui et de l’accompagner par nos prières. Prions pour recevoir un esprit de pénitence et ainsi soulager un peu son agonie.

Marie reçut l’annonce de l’ange dans la confiance de la foi. Certaine de l’Amour de Dieu pour nous, elle acquiesça fermement et librement au dessein qu’Il voulait réaliser en elle et par elle. Par le «  oui » de Marie, le Sauveur entre dans notre vie humaine.

Jean voit Jésus s’approcher de lui. Il esquisse un premier mouvement de refus. Comment lui, un homme pécheur, pourrait baptiser l’Homme Saint ? Laisse faire pour l’instant, répond le Seigneur, car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice.

Jésus avant d’être arrêté subit dans sa chair, dans son cœur et dans son esprit la Passion qui approche. Il souffre particulièrement du manque de compassion des Hommes. Il est l’Amour qui n’est pas aimé. Que notre ferme attachement à Lui soit sa consolation.

Fruit : L’adhésion de cœur à la volonté du Père. Marie, comment serons-nous aujourd’hui des servants du Seigneur, des servants de Sa parole ? Vous avez cru que rien n’est impossible à Dieu.Marie, voulez-vous nous partager cette foi inébranlable ?

Fruit : La grâce de vivre notre baptême en enfants de Dieu. Marie, aidez-nous à être prophète dans le pays ou Dieu nous envoie. Marie, aidez-nous à être roi dans le royaume que Dieu nous confie. Marie, aidez-nous à célébrer Jésus Christ Ressuscité.

Fruit : Le don de la prière et de l’offrande de notre vie au Père.Marie, veuillez nous rassurer quand nous tentons de tout donner à Dieu notre Père. Apprenez-nous à donner, à veiller et à espérer contre toute douleur.

Fruit : La foi et la plénitude de l’amour de Dieu en nos vies.Marie, aidez-nous à comprendre par le cœur et l’esprit ce que veut dire la Résurrection de Jésus.

Le « oui » de Marie est prompt car elle est libre. Qu’est-ce qui m’empêche de dire « oui » au Seigneur sinon mon péché et ses conséquences ? « Seigneur, délivre mon âme » (Ps 114).

Notre baptême, c’est notre mort avec le Christ pour ne plus vivre pour soi mais pour le Père.

Le Christ demande à ce que cette coupe passe loin de Lui. Il est comme nous, Il ne veut pas la souffrance. Mais c’est au nom d’un plus grand amour qu’il accepte la volonté du Père. Ô Marie, apprends nous à dire « oui » au Seigneur.

Si notre Seigneur a vaincu la mort et ce monde, que pouvons-nous craindre ? « Avec la foi que vous avez, gros comme un grain de sénevé, si vous disiez à ce mûrier : «déracine- toi et va te planter dans la mer », il vous obéirait ! » (Lc 17, 5).

Enfant, S. Vincent de Paul délaissait récréations et copinages pour aller se recueillir auprès de la Bienheureuse Vierge Marie. Auprès du vieux chêne de Pouy il vivait son Annonciation dans la joie

S. Vincent écoute le Christ en écoutant les pauvres, il parle au Christ en parlant à ses malades : “ Mon cher malade, mon bon ami, pour vous aider à avoir patience, demandez-la souvent à Dieu ”.

“ Les choses de Dieu se font d’elles mêmes ; la vraie sagesse consiste à suivre la Providence pas à pas ”. Ainsi s’accomplit la volonté de Dieu dans la vie de S. Vincent de Paul.

Vincent considère le don de la foi comme un trésor ; pour ne pas risquer de la perdre, il a copié le “ Je crois en Dieu ” sur un petit papier qu’il a toujours dans sa poche, contre son cœur. Là est la vérité..

Marie, née sans péché, aurait dû remarquer depuis son enfance que le Seigneur l’avait « comblée de grâce ». Néanmoins, elle est si humble qu’elle fut troublée à la salutation angélique et se demanda ce que celle-ci signifiait.

Le Père a manifesté au Fils son amour au baptême. Approchons nous aussi du Fils pour goûter à cet amour « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et il boira, celui qui croit en moi ! » (Jn 7, 37).

Seigneur, donne nous de vivre de cet amour qui peut tout supporter, jusqu’à donner sa vie.

Pourquoi la crainte si le Seigneur est ressuscité ? « Le Christ sera glorifié dans mon corps, soit que je vive, soit que je meure » (Phil 1, 20).

Ô Jésus, tu as été l’unique raison d’être de Marie, qui t’a donné toute la place dans son cœur, se faisant servante du Seigneur. C’est cela l’humilité du cœur : faire de la place, se décentrer, s’abaisser.

Ô Jésus, Fils de Dieu, tu as été baptisé dans l’eau pour m’inviter à la conversion et à une nouvelle vie dans l’Esprit. Ainsi, je deviendrai réellement fils de Dieu, ton frère.

Ô Jésus, Dieu et homme, tu m’as montré la voie : la victoire sur Satan est le fruit d’une demande constante et intense au Père et d’un abandon total à Sa volonté.

Ô Jésus, tu es vraiment ressuscité ! Donne-moi de pousser ce cri avec l’apôtre Thomas, donne-moi une foi toujours plus vive en ta Résurrection ! Donne-moi de vivre concrètement de ta Résurrection.

La promesse faite à David s’accomplit grâce au oui de Marie. Apprends-moi à te dire oui chaque jour pour que jaillisse en moi ta parole.

A mon baptême j’ai reçu ton sceau d’amour en mon cœur. Je suis le bien-aimé du Père. Ma force et mon chant c’est le Seigneur.

Dans la douleur donne-moi de crier avec Jésus : « Abba », Que ta volonté soit faite.

Jésus, tu as brisé les portes de la mort. Avec Marie, demandons la grâce de te suivre sur le chemin de vie.

Être chargé de transmettre la joie est une bénédiction et une grâce. Dans ce mystère demandons au Seigneur sa force et son courage pour apporter à notre prochain un message de paix et de salut comme l’ange Gabriel à Marie.

En étant baptisé, Jésus purifie les eaux afin qu’elles permettent d’ensevelir nos péchés. Le Père nous révèle qui est Jésus. Osons Lui demander sa force pour garder notre vêtement propre en ces temps difficiles et que notre vie baptismale soit affermie.

Regardons la souffrance du Christ à cause du poids de nos iniquités. Par amour il ne demande qu’à faire la volonté du Père. N’ayons pas peur devant les épreuves de la vie, cherchons simplement à faire la volonté du Père.

Seigneur donne-nous une plus grande foi dans ta résurrection. Accorde-nous la grâce de percer le mystère du salut avec beaucoup plus de foi.

Jésus, que Marie a conçu de l’Esprit-Saint et envoyé dans le monde pour que, par toi, le monde soit sauvé, bénis sois-tu.

Ô Jésus, en toi nous reconnaissons le Fils du Père et le prophète rempli de l’Esprit-Saint. Renouvelle en nous la grâce de notre baptême.

Jésus, que le Père ne laisse pas seul parce que tu fais toujours ce qui lui plaît. Intercède pour nous et prends pitié pour nous pécheurs.

Jésus, Toi qui connais la mort et connais la vie pour devenir le Seigneur des morts et des vivants ; Toi, qui par ta mort as détruit la mort et par ta résurrection, nous as rendu la vie. Donne-nous la force et la sagesse nécessaires pour annoncer ta résurrection au monde entier.

Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour commander aux nations. Dans le secret du coeur de la Vierge, est déposé le germe de toute espérance. Que nos coeurs sachent accueillir dans la foi les promesses des joies à venir.

Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle. Humble Christ, tu as été plongé dans les eaux du Jourdain pour que nous soyons plongé dans l’océan de ton amour.

Ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. Bénis sois tu Seigneur. Par ton obéissance, tu donnes un sens à nos souffrances.

Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. À l’instant même où tu es sorti du tombeau, tu as libéré l’humanité. Que nous vivons dès à présent de cette vie nouvelle.

Par son fiat Marie permet à la Parole de se faire chair : « Qu’il me soit fait selon ta Parole. Que la Parole fasse de moi ce que dit ta Parole. Que la Parole qui dès l’origine était auprès de Dieu se fasse chair de ma chair selon ta Parole » (S. Bernard).

En passant lui-même par le baptême, le Christ montre la voie du salut. « De même que la porte du royaume des cieux est ouverte à tous ceux qui sont régénérés par le baptême ; ainsi tous dans le baptême reçoivent les dons de l’Esprit Saint » (S. Rémi).

Dans les épreuves le Seigneur priait. « Partout vous voyez le Sauveur se retirer à l’écart pour prier, il vous apprend ainsi la nécessité du recueillement de l’esprit et de la paix du coeur pour vous entretenir avec le Dieu très-haut » (S. Cyrille).

Le jour de la résurrection produit une ineffable joie. « Jour qui tient le premier rang parmi les jours, parce qu’il est éclairé des rayons de la lumière par excellence, et qu’il est témoin du triomphe de la résurrection du Seigneur » (S. Jérôme).

Dieu s’est plu en Marie, le Roi a désiré sa beauté et elle fut élevée au rang de mère de Dieu : « A ta droite, debout, une Dame parée de l’or d’Ophir » ps 44.

Jésus demande à Jean de le baptiser afin d’accomplir « toute justice » (Mt 3, 15). Est-ce juste que le Saint de Dieu soit baptisé par celui qui prêche la pénitence ? Miséricorde et Justice ne sont donc pas séparées pour Lui : Il a pris la condition humaine, Il fait pénitence pour des péchés qu’Il n’a pas commis.

Jésus souffre l’angoisse à en saigner : le voici le Dieu qui peut nous comprendre, le voici le grand prêtre dont nous avions besoin.

Comment croire en la Résurrection et la désirer, si on n’aime pas la Vie, qui est Jésus-Christ, et notre prochain, aimé de Dieu ?

Marie met sa joie à entrer dans la volonté du Père. Vierge Marie, donne-nous la confiance qui t’habitait, que nous puissions t’imiter.

Le Père et l’Esprit nous désignent le Fils bien-aimé : écoutons-le ! Vierge Marie, enseigne-nous la docilité à la Parole de Dieu.

Tristesse des apôtres, tristesse de Jésus. Vierge Marie, toi qui as consolé bien des fois ton Enfant, apprends-nous à ne pas nous détourner de ceux qui souffrent.

Il a vaincu la mort, il est notre paix. Vierge Marie, fais nous entrer dans la joie de la résurrection.

Sois sans crainte, Marie. Voici que tu concevras dans ton sein.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : “ Sois sans crainte, Sion, que tes mains ne défaillent pas ; le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur. “ So 3, 16-17

Ayant été baptisé, Jésus remonta de l’eau.
Nous sommes entrés dans l’eau et le feu, tu nous as fait sortir vers l’abondance. Ps 65, 12

Il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte. Ps 87, 2-3

D’après l’Ecriture, il devait ressusciter d’entre les morts.
Après deux jours il nous fera revivre, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence. Connaissons, appliquons-nous à connaître le Seigneur ; sa venue est certaine comme l’aurore. Os 6, 2-3