AU SOMMAIRE CE MOIS-CI
- Éditorial
- Du Jeudi saint au Vendredi saint
- L’une des plus belle punchlines de l’histoire
- Prendre sa croix pour suivre Jésus
- La bienheureuse Pauline Marie Jaricot
- Informations régionales
- Méditations du Rosaire
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Lorsque tu portes ton offrande à l’autel, si tu te souviens que ton frère a
quelque chose contre toi […] va d’abord te réconcilier avec ton frère, ensuite viens présenter ton offrande. » Comme tous les gestes ou paroles essentiels de la Messe, le baiser de paix vient d’une parole de Jésus.
Baiser, poignée de main ou accolade, ce n’est pas un geste banal, mondain ou sentimental ! C’est le signe du pardon donné et reçu comme prérequis pour recevoir l’eucharistie, sacrement de l’unité. Avec le virus on a parfois opté pour les mains jointes contre la poitrine avec une légère inclination en direction de l’interlocuteur. Choix pertinent : la paix que Jésus donne n’est pas à la manière du monde, le signe de paix non plus. Dans le rit dominicain ancien, le prêtre embrasse le calice juste avant le signe de paix.
Car la paix que nous échangeons n’est possible que parce qu’elle vient de Jésus. S’échanger la paix veut dire donner et recevoir le pardon. Parfois, il paraît impossible de pardonner ou d’être pardonné. Mais à Dieu rien n’est impossible.
Cela signifie aussi que nous ne sommes jamais assez dignes de nous avancer pour recevoir Jésus dans l’eucharistie. Nous n’y avons aucun droit. Jésus y invite par pure miséricorde. Mais la paix échangée doit être vraie. Sans quoi la communion serait mensongère. Un détour par la confession s’impose donc parfois. Cela veut dire enfin que cette paix échangée a été obtenue au prix fort : le sang de Jésus versé pour nos péchés sur la Croix. Lorsque nous échangeons le signe de la paix puis lorsque nous communions nous sommes au pied de la Croix.