AU SOMMAIRE CE MOIS-CI
- Éditorial
- Action de grâce, adoration et louange à Dieu
- Tant qu’il y aura des Jean-Baptiste
- Sainte Jeanne Jugan
- Informations régionales
- Méditations du Rosaire
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L’ actualité de ce mois d’avril est marquée par deux événements à priori sans rapport. La fête de Pâques se situera exactement pendant l’entre-deux-tours des élections présidentielles en France. Saint Paul nous rappelle que c’est un devoir pour les chrétiens de prendre part à la vie publique de leur pays. Il le fait notamment en demandant de prier pour ceux qui sont dépositaires de l’autorité. (1 Tm 2, 1-2)
Il est de notre responsabilité de former notre conscience avant de prendre part à ces scrutins. Peut-être aussi avons-nous besoin de lutter contre la tentation de désespérer de la politique et des politiciens. Rappelons-nous que la politique au sens noble est la recherche du bien commun et que l’Église l’a toujours valorisée et encouragée car elle la considère comme une des formes les plus précieuses de la charité.
Des outils sont à notre disposition pour approfondir ces questions : le document de la Conférence épiscopale française, L’espérance ne déçoit pas, en est un. En 7 points fondamentaux nous pouvons avoir un aperçu des questions profondes qui sous-tendent le débat public.
Les domaines de la foi et de la politique ne sont pas étrangers l’un à l’autre mais appelés à collaborer. Notre vie chrétienne est fondée sur l’événement de la résurrection de Jésus. Tout le génie du christianisme a consisté et consiste encore à faire passer de manière adaptée cette bonne nouvelle en politique, tout en se rappelant que le pouvoir est d’abord entre les mains de Dieu qui en est le dispensateur et à qui les gouvernants auront à rendre des comptes. (Jn 19, 11)