AU SOMMAIRE CE MOIS-CI
- Éditorial
- La pénitence, spirituelle ou corporelle ?
- La Vierge Marie, seule vraie mère porteuse
- Se priver pendant le carême
- Jubiler et remettre les dettes
- Informations régionales
- Méditations du Rosaire
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Je vais l’emmener au désert, et je parlerai à son coeur
Le mois de mars est arrivé et avec lui le début du Carême. Le Seigneur nous invite au désert comme le prophète Osée le dit de manière très belle :
«C’est pourquoi, mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur et là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai du Val d’Akor (c’est-à-dire « de la Déroute ») la porte de l’Espérance. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte»
(Osée 2-16-18)
Le temps du Carême est ce temps pendant lequel le Seigneur désire nous «séduire» de nouveau. Pour cela il est bon que nous nous débarrassions de tout ce qui nous empêche de l’écouter et de nous mettre à sa suite.
Le désert est un milieu hostile. Un lieu dans lequel nous devons nous contenter de l’essentiel . Le temps du carême est donc le temps de regarder avec un regard neuf ce qui compte vraiment pour nous. Le temps de comparer ce qui nous semble essentiel avec ce qui est vraiment essentiel. Notre pèlerinage terrestre est une longue préparation à entrer dans ce lieu où ne compte plus que ce qui Est vraiment : l’amour de Dieu et du prochain.
Notre vie est pauvre de cet amour. Le temps du Carême est là pour nous le faire sentir mais surtout pour la combler de cet amour et nous faire entrer plus profondément dans cette grande espérance du Salut ouvert pour nous par Jésus sur la Croix.