AU SOMMAIRE CE MOIS-CI
- Éditorial
- La spiritualité d’Epaminondas
- Le désir de Dieu
- La vraie vie de foi tient et croît en milieu athée
- Pas assez de places dans les crèches !
- Informations régionales
- Méditations du Rosaire
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Prince de la Paix
Chers lecteurs, le temps de l’Avent qui culmine avec la Nativité du Seigneur Jésus est normalement un temps de paix. Jésus est célébré comme le Messie, prince de la paix. La capitale de son Royaume est Jérusalem, dont le nom signifie cité de paix.
Les Pères de l’Église observaient d’ailleurs que Jésus est né à une des seules époques où l’Empire romain, qui s’étendait sur tout le monde alors connu, n’était pas en guerre. La fameuse pax romana, souvent vantée mais presque jamais réalisée au cours de l’histoire romaine, s’était enfin concrétisée, pour un court laps de temps. Mystérieusement, la venue dans le monde de Jésus devait coïncider avec un temps de paix universelle, qu’on pouvait affirmer dans la foi être justement l’effet de sa venue sur la terre.
Et pourtant, les mois qui ont précédé Noël ont vu la guerre déchirer les peuples en de nombreux points du globe, parfois même entre peuples chrétiens – la Russie et l’Ukraine, l’Arménie une des terres la plus anciennement
évangélisée – et jusque dans la Terre Sainte que Notre Seigneur Jésus a foulée au temps de sa vie terrestre – la Palestine et Israël.
Jésus est venu apporter la paix sur la terre, et partout ce sont les armes qui semblent triompher. L’Église elle-même semble être le théâtre de conflits idéologiques que l’on croyait éteints. C’est que la victoire de l’enfant de la Crèche doit encore être accueillie par chacun. Prions la Vierge Marie pour qu’un esprit de paix et de douceur se répande sur la terre.